Consommation des TUBERCULES en Haïti
Les tubercules remplissent la même fonction nutritionnelle que les céréales importées comme le riz et le blé, et ils peuvent les remplacer.
La population mondiale comme la population d’Haïti se procurent l’énergie, donc les calories nécessaires au fonctionnement du corps, à partir d’aliments riches en amidon, aussi appelés « féculents ».
Les céréales comme le riz, le blé, le maïs, le « pitimi », la banane plantain et les racines et tubercules comme la patate douce, le manioc et l’igname, remplissent cette même fonction nutritionnelle et peuvent se substituer l’un à l’autre.
Les feuilles de plusieurs tubercules sont également bonnes pour la consommation humaine. Elles peuvent être une importante source de protéines et de minéraux.
Les tubercules , une alternative aux importations massives de riz et de farine de blé
Aujourd’hui, c’est le riz importé qui est prédominant dans la diète alimentaire des haïtiens.
Le riz et le blé représentent plus de 42 % de la consommation des produits vivriers. Ils sont donc les premiers produits d’importation du pays.
Le riz : plus de 250 millions USD par an.
Le blé importé et sa farine : 100 millions de USD/an.
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Comme alternative à cette consommation exagérée de produits importés, la Coordination nationale de sécurité alimentaire (CNSA) du Ministère de l’Agriculture estime qu’il est possible de doubler la production nationale des racines et tubercules d’ici 2030.
Ainsi, le taux d’autosuffisance alimentaire en produits vivriers pourrait évoluer pour atteindre 87.6 %. 

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Les racines et tubercules peuvent être beaucoup plus profitables que les céréales.
De nouvelles techniques de production ont été développées et testées en Haïti. Ce qui fait qu’en terme de disponibilité de terre pour la culture, les racines et tubercules occupent moins d’espace que les céréales, et là où ils peuvent être cultivés, ils sont beaucoup plus profitables.
Farines locales de meilleure qualité que le blé
Les tubercules permettent la Production de farines locales de meilleures qualités nutritionnelles que la farine de blé, ainsi que des sous-produits pour l'alimentation du bétail.
Renouer avec nos traditions
On observe déjà une croissance de la demande locale pour ces produits. Les haïtiens veulent de plus en plus manger autre chose que du riz importé.
Possibilités d'exportations
De plus, les ignames et patates peuvent être exportées car il existe, par exemple une forte demande des diasporas des pays tropicaux du marché américain.