top of page
Pwomo vache 4.jpg

Production nationale de lait

1 million de bÅ“ufs, dont 500,000 sont des vaches adultes. Une vache vaut entre 25 et 35,000 HTG ($300 à $400 USD) et peut rapporter facilement la même sommes chaque année (veau + lait)


Le pays possède plus de 1 million de bÅ“ufs, recensés qui ont été identifiés, dont 500,000 sont des vaches adultes, appartenant à plus de 460,000 familles, qui produisent 97% de la viande de bÅ“ufs consommés dans le pays et qui théoriquement pourraient également fournir la quantité de lait nécessaire à la consommation actuelle.

​

Aujourd'hui elles ne produisent que 25 à 30%.

Dans les grandes régions productrices de lait (Cap Haïtien, Cayes, Léogane), la production locale représente 30 à 45 pourcent de la consommation des familles. Dans d´autres régions, notamment à Port-au-Prince, la consommation de lait local est négligeable car le produit n’est pas disponible.

​

En Haïti, la première fonction de la vache est de nourrir son veau. L’éleveur, qui a en général très peu de connaissance de la conduite d’un élevage laitier.  Seuls les quelques éleveurs, qui disposent d’une petite laiterie de proximité pour écouler leur production, font la traite du bovin laitier.


La production potentielle du lait local est estimée à 145 000 tonnes par an.

Il faut cependant noter que la consommation locale atteint les 130 000 tonnes par an.

Actuellement la production est seulement de 45 000 tonnes, ce qui entraîne une importation de grandes quantités de produits laitiers, car 

En se basant sur une production
moyenne d’environ 1 gallon (3-4 litres) /vache/jour sur une période de 5 à 6 mois pour les 500,000 vaches laitières, avec un intervalle moyen entre mise bas de 18 mois, le potentiel de la production de lait est de plus de 145,000 tonnes. 

​

Il existe une production potentielle, non valorisée qui est estimée à 100 000 TM, qui est donc théoriquement en mesure de couvrir les importations.

​

Le développement de l’élevage fait face à de nombreuses contraintes comme l’accès difficile aux marchés, la faible disponibilité en fourrages, en intrants zootechniques, soins vétérinaires, en infrastructures d’abreuvement ainsi que l’accès limité aux crédits et aux connaissances techniques qui permettraient d’améliorer sa productivité.

​

La contrainte majeure


Aujourd’hui, la contrainte principale de la filière lait en Haïti se situe au niveau de la
mise en marché de la production.
Largement préféré par les consommateurs, là où il est disponible, pour sa valeur nutritive, son goût, son prix et son origine nationale, le lait local fait néanmoins peur car il n’est pas sûr sur le plan sanitaire : on pense qu’il peut être vecteur de maladies en raison des pratiques de coupage avec de l’eau d’une part et d’absence de suivi vétérinaire des vaches d’autre part.


Le lait évaporé et le lait en poudre présentent de leur côté des avantages non négligeables en termes de conservation et de facilité d’utilisation aux yeux d’une part importante des consommateurs .

Le fait qu’il n’existe que très peu d’ateliers de transformation, le lait est commercialisé par des marchands traditionnels de lait cru, qui le distribuent aux portes à portes. Les marchands de lait ne garantissent pas des prix et des paiements stables aux producteurs. Il n’y a aucun contrôle de qualité et le rajout d’eau est systématique, ce qui fait du lait cru un produit considéré de mauvaise qualité par le consommateur.


Les marchands de lait utilisent généralement des bicyclettes comme moyens de transport ou des équins dans les zones de montagnes. En conséquence, la production ne peut se faire qu’à proximité des marchés importants où sont les grandes villes alors que le cheptel bovin est distribué à travers tout le pays. Le problème des voies et moyens de communications empêche l’écoulement des produits des zones de production aux bassins de consommation, ce qui affecte à la fois les consommateurs et les producteurs.


Le système traditionnel de commercialisation à des difficultés à faire face aux variations saisonnières de l’offre et de la demande.


Pendant les vacances scolaires d’été, (de juillet à septembre), la demande en produits laitiers chute drastiquement. Les enfants ne vont plus à l’école et c’est l’époque de grande disponibilité des fruits. Mais, c’est aussi la période où les vaches produisent le plus de lait, car avec les pluies du mois de mai, la nourriture est devenue plus abondante et la plupart des vaches donnent naissance à leur veau durant cette période. Donc, il y a un surplus de lait à cette époque.


La conservation du lait produit en milieu paysan est difficile. Car, l’électricité n’est disponible ni partout ni en permanence, ce qui fait que même si les infrastructures étaient disponibles, elles ne pourraient pas fonctionner à leur plein potentiel. Les opérations de traite sont trop souvent réalisées dans des conditions sanitaires parfois douteuses qui agissent sur qualité des produits commercialisés et par ricochet sur l’attitude de certains consommateurs.

​

L’appui à la production nationale et la reconquête du marché intérieur des produits laitiers passe par :

​

  • la fabrication de produits de longue conservation, comme le lait stérilisé, le fromage.

  • l'investissement pour l’ouverture du plus grand nombre possible de laiteries décentralisées partout où les conditions seront favorables.

  • l'amélioration de la disponibilité et qualité des fourrages pour l'alimentation des vaches

  • l'amélioration des conditions d’abreuvement du bétail.

  • l'amélioration génétique.

  • le renforcement des organisations de producteurs.

Production: À propos
bottom of page